[Vangelis - La petite fille de la mer]
Depuis un certain moment déjà, je me suis toujours créé dans ma tête et de par mes écrits, un univers, melting-pot des bisounours à tendance féérique et mystique à la fois, dont j’ai envie de parler ce soir, pour m’évader un peu et me retrouver en tête à tête avec moi-même et les deux ou trois autres personnalités qui peuplent mon encéphale.
La mélodie de Vangelis pourrait y laisser entre apercevoir le contenu.
Je pense souvent avoir un cœur trop grand et une tête trop étroite pour y laisser entrer toutes les poussières d’étoiles qui s’y retrouvent au fil des âges, dans un laps de temps plus ou moins long, ou court. Mon cœur se situe plus dans un ciel étoilé et ma raison est sur fond d’une glauque et triste réalité.
Comment vous dire ?
J’accorde énormément d’affection dès la première rencontre avec n’importe quel type de personne et j’ai souvent des coups de cœur.
C’est un assez grand paradoxe sachant que, également, dans certaines situations amicales ou amoureuses, je me lasse très vite mais je pleure à chaque rupture de contact. J’accorde pas mal d’importance aux petits détails, qui font que le courant passe bien, mais les gens se lassent également. Trop bonne, trop conne, ne pensez-vous pas ? C’est ce que le premier qui passe penserait…
En réalité cela signifie que personne ne mérite réellement ce qu’on lui offre, car il ne vous donnera que la moitié en retour, voire même le quart. Mais que faire quand la lassitude prend place alors que tout semblait si bien se dérouler ? Vouloir quelque chose de neuf, l’envie de découvrir de nouveaux horizons… Cela paraît impossible aujourd’hui.
Vous parler d’amour, comme on en parle dans les contes pour enfants, actualisé un peu en enlevant la grosse robe meringuée de mariée avec toutes les franfreluches d’usage.
Envie de silence, juste observer longuement et sentir les yeux d’un Prince qui feront que sous votre corps de souillon se cache en réalité une princesse. Rire et ne profiter que de cet instant où tout semble être arrêté. Rougir sous un compliment, sentir la chaleur humaine, différente de la nôtre. Des petites attentions, qui font sourire. Être une femme, une femme heureuse.
"Les idées en place,
La tête en l’air,
J’observe l’espace,
Le cœur à lenvers
Y’a du monde là-haut,
Regarde comme c’est beau
Il ne manque plus que toi et ton sourire, dans mon vaisseau…"
Tryo
Il m’arrive souvent de me comparer à -comme je l’ai dit en tout début de cet écrit- Alice, dans son pays des Merveilles.
Je vis dans un monde que peu de gens arrivent à cerner. Rêveries et dilemmes se côtoient et on y rencontre des protagonistes assez hors du commun, tel la Schizophrénie, la Télépathie et l’Egoïsme rient des fugues de la Conscience et de son amie la Morale.
Mon impulsivité et mon insouciance me trahissent souvent et, les vœux, passés ou futurs sont en contradiction perpétuelle. La peur est également et quotidiennement à mes côtés ; la peur de la découverte et surtout une grande peur de déception.
"Mam’selle Bulle, avait un rêve un peu spécial,
Pour une bulle, quitter la Terre c’est peu banal…"
Tryo et les Ogres de Barback