[Charlie Clouser - Hello Zepp]
Il faut prendre la vie et la mort comme un jeu. Un peu comme dans Saw, où les gens sont testés.
On peut obtenir ce qu’on veut, peut importe les moyens. Il faut être égoïste. Marre de vivre toujours pour les autres, il faut penser à soi. La vie est courte.
Une personne X naît ; tout est rose, l’attention est là, l’amour et la sensation de bulle éphémère mais forte qui vous protège des monstres sous votre lit agit encore.
A l’adolescence c’est la criiiise ! On teste parfois ses capacités à jouer avec la mort, se dire que souffrir et voir du sang couler vous rend plus heureux. On remet tous ses choix en question, préférence fille/garçon, avec l’option « fidélité, abus, putes hors-la-loi et pseudo gothiques, tout ça sur un air de première fois à la Tryo » et on fait des rencontres superbes, qui changeront nos vies. Un concept de frère et sœur siamois, à qui on donnerai sa vie, même parfois à les avoir au creux de la peau, sans aucune encre. Même si enfin, on sort peu à peu du cliché, tout semble parfait sous tous les angles, on y croit à nouveau de par une autre rencontre puis, la souffrance nous revient en pleine face. Cette souffrance, engendre cette culpabilité, comme à l’époque, la sensation chaude et glacée à la fois et la douceur brûlante et traître de la douleur et de la honte. On a tué la vie. Peu à peu on met ça dans un coin de son crâne. On y repense, souvent et par moment même, on oublie et on tente toujours de chercher le bonheur. On se plante. Encore. Puis, ça change. Les projets et la certitude sont de retour ! Enfin ! On y croyait plus ! On est émerveillé, mais très vite berné par les avantages offerts. La claustrophobie revient et le désir de liberté est toujours présent. Alors le bon vieux jeu des choix revient et la tentation arrive également. Des discussions se créent, ou pas. On vit, on joue, testant à chaque minute jusqu’où ça ira. L’impulsivité de l’adolescence n’est pas loin.
La vie est un jeu.
La mort aussi.
Que la partie commence !