[L. A. - Cracher nos souhaits]
" Des fois j'me dit j'vais voyager, souvent géant, j'ai envie d'rester là. Souvent j'ai envie d't'embrasser c'est rare quand j'souhaite que tu n'sois pas là. Elle est vieille mon histoire j'suis pas l'premier à penser ça ; hey, rien à foutre tu sais quoi on va quand même faire comme ça. On va cracher nos souhaits, on va donner d'la voix ; et toi donne-moi, donne. C'est pas facile de savoir pourquoi, pas facile, pas possible de compter sur soi.
Quand dans la rue j'te donne mes yeux pour que voies tu m'donnes tes mains pour recevoir ; à dire qu'on est un peu radin faudrait s'donner un peu d'espoir. Arrêtons-là tu veux bien, laisse-moi m'rincer près du lavoir.
Y a plus d'raison de se faire croire, on n'est pas vieux, amoureux, on reste seul le soir. Et toi donne-moi, donne. C'est pas facile de savoir pourquoi, pas facile, pas possible de compter sur soi. "
...
" Des fois j'me dit j'vais voyager, souvent géant, j'ai envie d'rester là. Souvent j'ai envie d't'embrasser c'est rare quand j'souhaite que tu n'sois pas là. Elle est vieille mon histoire j'suis pas l'premier à penser ça ; hey, rien à foutre tu sais quoi on va quand même faire comme ça. On va cracher nos souhaits, on va donner d'la voix ; et toi donne-moi, donne. C'est pas facile de savoir pourquoi, pas facile, pas possible de compter sur soi.
Quand dans la rue j'te donne mes yeux pour que voies tu m'donnes tes mains pour recevoir ; à dire qu'on est un peu radin faudrait s'donner un peu d'espoir. Arrêtons-là tu veux bien, laisse-moi m'rincer près du lavoir.
Y a plus d'raison de se faire croire, on n'est pas vieux, amoureux, on reste seul le soir. Et toi donne-moi, donne. C'est pas facile de savoir pourquoi, pas facile, pas possible de compter sur soi. "
...
Louise Attaque.