[Jefferson Airplane - White Rabbit] 
Me présenter serait une bonne chose ; accrochez-vous, c'est parti.
Leeloo. Semie grande personne, semie abricot. Chtite soeur d'un Twix et amoureuse/jumelle d'une tit'éponge. Se casse souvent la gueule mais se relève à chaque fois. Hop! Une claque dans ta cyber-gueule. Trouve Patrick l'étoile de Mer salement ridicule avec son caleçon. mais fait d'ailleurs très bien l'étoile de mer dans son lit. Amoureuse d'une éponge. Amante de sa couette et de son oreiller. Fille de Batman et de la Fée Clochette. Adore les sushis *désolé Némo*. Rêve un peu trop sa vie. On ne crève pas ma bulle. Voudrait être égoïste mais à le coeur trop grand. Aime les mangas et les anime. Déteste les blondes et la gueule de Stéphane Bern. Ne lâche jamais son téléphone. Aime d'ailleurs tous les trucs inutiles mais kawaii qui sont accrochés dessus. Pourrait passer son temps à lire, lire, lire. Ecrire aussi. Une usine de connerie et d'expressions à la con. Si j'étais une Princesse, ben je serai Carrie ; j'emmerde les Blanche-Neige et autres Cendrillon, j'emmerde le Prince Charmant aussi mais j'aime son frère, le Prince Pas-Trop Charmant. L'homme de ma vie ? Jack Skellington ; la femme de ma vie ? Milla Jovovich. Aime un peu trop Hello Kitty. Indécise. Chiante et chieuse. Jalouse. Egoiste. Eternelle insatisfaite. Bordélique. Geekette. Pleure pour un rien. Capricieuse. Gueularde. Flemmarde. Paranoïaque. Insomniaque. N'aime pas et ne sait pas faire la cuisine. Piercée. Adore les câlins. En donne toujours trop et ne reçoit que la moitié. Jamais contente. Aime faire chier le monde. N'aime pas trop la solitude. N'aime pas les cons. Ne peut pas vivre sans musique. Je m'en foutiste. L'enfer, c'est les autres.
Si je devais rêver ma vie, je la rêverai comme celle d’Alice, du roman de Lewis Caroll. Depuis un moment déjà je posais mes mots sur le papier, du moins en ce moment sur du papier virtuel, million de pixels, pour réussir de former une page blanche à l’écran qui se remplira au fil du temps que mes idées se transformeront en lettres qui se colleront ici pour former des phrases, plus où moins sensées et intéressantes pour les uns, absolument plates et vides pour les autres. A ce moment où j’écris donc, je ne sais absolument pas de quoi je vais traiter dans mes écrits, je pense que pour l’instant ce sera un joyeux bordel psychotique, tel l’état de ma tête du haut de mes presque vingt-trois ans. Poser une idée, tel un post-it taché de café sur un bureau dans l’odeur âcre d’un cendrier rempli de mégots de cigarettes froids. C’est ainsi que j’avais imaginé ma vie, une vie formatée ; me lever le matin avec des cernes énormes et les yeux qui tombent par terre, démarrer la voiture et me retrouver à travailler derrière un bureau, devant un écran à effectuer les tâches demandées, à être hypocrite avec les collègues qui sont bien évidemment des femmes et des pies, à déblatérer tout et n’importe quoi sur X ou Y. Or, je m’arrête ici car je sens déjà que ce que j’écris fait « cliché » ; ma vie n’est pas du tout celle-ci et c’est tant mieux, et je ne suis pas là pour parler directement de ma vie de toute façon. Sur ces quelques lignes, je vous invite, soit à m’oublier, soit, par curiosité, à essayer de me suivre…
