Dimanche, neuf heures et quart.
Je me lève et je vais boire un café. Ensuite j'aide ma belle-maman à débarrasser la chambre de mes belles-sœurs. Après ça, je file à la douche, zappe la case maquillage pour une fois et j'enfile un vieux survêt' tout pourri ; aujourd'hui c'est ménage. Avant d'aller manger, je chasse ma boulette de poils qui a décidé de m'emmerder encore aujourd'hui. Quelle conne celle-là. Je vais manger, puis retourne dans le studio, une tonne de vaisselle m'attend. J'ai presque fini, mais non, le bol que j'étais entrain de nettoyer s'explose à moitié dans l'évier et à moitié au sol. Merde. Je ramasse les gros morceaux et continue la fin de ma vaisselle. J'essuie, je range. Allez, faut passer l'aspirateur. Putain de bol. J'aspire toute la cuisine et la chambre. Vu que l'aspirateur est passé, pourquoi pas passer la serpillière dans la cuisine tant que j'y suis ? Je me décide et, j'entreprends donc, de laver le sol. Et là... Dans un élan maladroit, ce con de seau se renverse dans toute la cuisine... J'ai les baskets trempées et le survêt' aussi. Re-merde.
Décidément, ce dimanche n'est pas mon jour.
Hier non plus d'ailleurs. J'ai passé ma journée entière à pleurer, c'en fût épuisant...
Et pourtant, Mimie, je t'assure que j'ai pas arrêté de pisser toutes les trente secondes n__n"
Je me suis détestée, tout cet instant.
Le soir, Namoureux est rentré, je n'ai pas pu m'empêcher de recommencer à faire pisser mes yeux.
Putain, ce que ça brûle. Même ses interrogations n'y peuvent rien.
Je hais quand les jours se prennent pour des weekends qui n'en sont pas.
. F U C K . T H E M . A L L .
Bah oui, ça m'arrive à moi aussi, d'être de mauvais poil !
Et tout le monde a droit d'être de mauvais poil !